Lettre ouverte au chef de la gauche
caviar
Réponse au 1er secrétaire
du parti socialiste
Article de SUD-OUEST du 26 novembre 2007 « mais où est le PS »
Tu m’as mis en colère quand
j’ai lu l’article hier à 3 h et demi. Je ne suis pas retourné
au syndicat… Je suis retourné chez moi t’écrire. Tu as troublé mon deuil de 6
jours d’un père que j’ai admiré. Toute sa vie il a combattu pour la dignité,
contre le fascisme, contre la pauvreté, contre le racisme, pour supprimer les
injustices sociales, pour la régularisation des sans papiers. Lui le Berger
Nuragique que le patronat a été chercher parce « qu’aux arabes
Mon père a connu la prison,
les licenciements, le racisme, l’agression des fascistes, il n’a pas eu le temps
de lire la prose de Bruno Dive « Mais où est le PS », il a pas eu
le temps de critiquer les honteuses attaques que tu portes contre ceux qui
chaque jour luttent contre le patronat qui a promis par la voix de son chantre
Kessler « de défaire méthodiquement
le programme du conseil national de la résistance » de supprimer « tout ce qui a été mis en place de
1944 à 1952. ». Il n’a pas eu le temps de critiquer les honteuses
attaques vis-à-vis de ceux qui chaque jour luttent contre Sarkozy qui a posé la
question « de
savoir si l’héritage de mai 68, doit être
perpétué où s’il doit être
liquidé une bonne fois pour toutes » Avec mon père on n’avait pas les mêmes idées, lui au
PCF les 5 fils à la LCR. Mais contre les patrons… et face aux gars comme toi,
j’imagine quelle aurait été sa réaction. C’est instinctif. Je suis son
fils.
Moi j’ai lu : « le syndicalisme que l’on doit
combattre c’est celui de SUD ». J’en ai vomi. SUD c’est mon syndicat et
j’en suis fier. Il s’est construit parce qu’en 1988 Evin ton camarade avait
préféré négocier avec la direction de
A Paris pour Serge, Pascal,
Irène et Marie-Thérèse et des milliers d’autres ce fut l’exclusion. Une des très
nombreuses exclusions de
J’en ai voulu aux
dirigeants socialistes de ne pas avoir annulé les lois scélérates de la droite.
Cela ne m’a jamais empêché de voter à gauche. Pas pour Chirac. Pour
Et quelquefois pas pour la
gauche. Pour Ségolène, je n’ai pas pu. Et j’ai bien fait. Je serai beau avec
Bayrou comme premier ministre et un chef socialiste qui fusille à bout portant
les syndicats et les grévistes qui ne défendent que leurs droits. C’est pas la gauche
ça !
Cette gauche là elle est
belle en Grande Bretagne, à soutenir Georges Bush et faire la guerre en Irak.
Elle est belle en Allemagne
à lancer la retraite à 67 ans.
Elle est belle en Italie à
soutenir Romano Prodi. Quand Benoît XVI au discours de Ratisbonne, fait appel à
Manuel II Paléologue mort depuis 500 ans pour parler de
la guerre sainte, il lui emboîte le pas. Bush
est contagieux, même pour les socialistes. C’est pas la gauche
ça !
Moi j’ai lu : « le syndicalisme que l’on doit
combattre c’est celui de SUD » J’étais tout affairé à soutenir ma
fille, mes neveux en lutte, les étudiants et lycéens, comme je l’avais fait pour
le
3 ans durant j’ai été
invité à l’université d’été du Parti Socialiste du Nord. Je suis venu, je ne suis
pas sectaire. J’y suis intervenu à la tribune, j’ai débattu, il y a des
travailleurs, des chômeurs, des retraités socialistes. Et puis il avait Marc un
premier secrétaire qui t’a bien cartonné à la veille du référendum. Je le sais
j’étais là. Je les respecte. C’est la gauche
ça.
Je ne suis pas d’accord
avec eux, mais c’est la gauche, une composante historique du mouvement ouvrier
Français. Ce sont des militants qui croient dans leurs idées, comme moi. Tu peux pas comprendre t’as fait
l’ENA.
Tu soupçonnes le pouvoir
« d’encourager les
gauchistes ». T’attaques Besancenot. Je ne suis plus
à
Staline a fait assassiner
Trotski, son fils Léon Sedov à Paris, Blasco aussi (c’est mon ami Raymond,
socialiste, qui l’a dit, tu le connais, tout le monde le connaît au Puy), Mais
c’est Pollard qui me l’a appris en 68, je connaissais pas Blasco, je connaissais
Pietro Tresso assassiné en France en 1943, c’est sa lecture qui m’a fait choisir
la ligue, Staline l’a tué comme il a
massacré des millions de communistes, il a désespéré la révolution d’octobre.
Trotski l’a écrit bien avant que tu sois né dans un beau livre « les
crimes de Staline ». Staline appelait Trotski l’hitléro-trotskiste. T’y
crois toi à celle là, dis moi ? Y a
pas eu un dirigeant socialiste pour les sauver de
Maintenant tu nous sors ton
histoire dégoûtante des Trotskystes alliés du pouvoir. Chiche je te la fais ! Et en 14,
ils étaient où les socialiste, quand on a fusillé en 1916 nos propres soldats
dans les tranchées, ils étaient de quel coté les socialistes ? Et Gustav
Noske il était trotskiste ? Et Rosa Luxembourg, elle est tombée dans
l’escalier ? Et Karl Liebknecht, il s’est jeté par la fenêtre ? Et le
8 mai 45, à Sétif ils étaient où les socialistes, et pendant la guerre
d’Indochine c’était sarko au pouvoir ? La guerre d’Algérie c’est les
socialistes qui ont signé l’indépendance ? Et les massacres de Madagascar
c’était la grippe aviaire ? Arrête
tout de suite, j’ai pas fait l’ENA.
Dans ma famille on avait le
seul berger sarde qui savait lire à la fondation du Parti communiste Sarde. Il
militait avec Gramsci. C’est mon cousin Mario qui me l’a dit, et Mario il est
pas communiste. A sa sortie de prison à Burgos chez la mère il a eu 200 moutons.
Livio Maitan tu connais pas, il avait
une maison pas loin de chez moi. Viens lui dire que ceux qui luttent, sont
alliés du pouvoir.
J’avais un ami socialiste à
Tu veux que je
continue ? Et Strauss Kahn il
encourage qui ? Et l’
C’est vrai que toi
t’encourages pas grand monde, tes semelles ont pas dues être fort usées à
soutenir l’ouvrier le 18 octobre et le 20 novembre. C’était peut être pas le
quart d’heure. Quand on voit à la télé certain dirigeant s’enfuir sous les huées
et qu’on s’appelle Hollande on a raison de se méfier. Chacun reconnaîtra les
siens. Les salariés savent reconnaît un
énarque déguisé en manifestant !
Il y a eu de grands
militants socialistes, il y a eu Jaurès. Il y a eu Henri qui m’invita à la
tribune de son Meeting de Villeneuve d’Ascq des socialistes pour le Non à la
constitution libérale de l’Europe. Dans ce combat, il y a eu Marc qui fût
1er secrétaire de
Mais toi tu dis « le syndicalisme que l’on doit
combattre c’est celui de SUD » à ceux qui avec des
dizaines de milliers d’autre ont manifesté le 18 octobre, le 20 novembre pour le
pouvoir d’achat, les retraites, les services publics, à ceux qui combattent le
commis du patronat au pouvoir, celui qui mange avec Bush et Poutine « les saigneurs de la
planète », celui qui veut casser les 35 h, le contrat de travail à
durée indéterminée, privatiser l’hôpital public, faire payer les franchises aux
malades, celui qui prépare la guerre avec l’Iran par la voix de ton ex camarade
porteur de riz mais amateur de caviar, celui qui pille le parti socialiste de
ses dirigeants, celui qui envoie au Fond monétaire international un de tes
éléphants pour étrangler les pays pauvres qui croulent sous la dette
immonde.
Mais toi tu dis « le syndicalisme que l’on doit
combattre c’est celui de SUD » parce que tu as compris
qu’il y a eu une grève reconductible à
Tu te dis socialiste. Mais
tu es une injure au socialisme.
Il est vrai que la
privatisation du Gaz et de l’Electricité ne te gène pas. Pour
Ah, Véolia tu connais à
Lille ils se partagent
Au fait, je t’ai pas
entendu beaucoup là-dessus : Gautier Sauvagnac
il parait qu’il fluidifie le dialogue social, avec des valises de
Franchement t’as pas
l’étoffe d’un Mitterrand.
Lui c’était un mec !
Il savait flatter l’ouvrier, le monde du travail. Il savait que pour manger du
caviar en 81, il fallait flatter les 86 % de la population du pays qui sont
salariés, chômeurs ou retraités un peut avant il l’a dit même. T’as fait l’ ENA tu sais pas lire, t’as
qu’à décalquer.
11 fois ministre avant 58,
Il envoie le contingent en Algérie, et il se fait élire 23 ans après en disant
«En
ce jour où je prends possession de la plus haute charge, je pense à ces millions
et ces millions de femmes et d'hommes, ferment de notre peuple qui, deux siècles
durant, dans la paix et la guerre, par le travail et par le sang, ont façonné
l'Histoire de France, sans y avoir accès
autrement que par de brèves et glorieuses fractures de notre société. C'est en leur nom d'abord que je parle,
fidèle à l'enseignement de Jaurès, alors que, troisième étape d'un long
cheminement, après le Front populaire et
Moi je savais ça, je suis
un vieux militant, à 12 ans je vendais Pif le Chien à
Tu vois j’ai fait ma
première pyrogravure c’était une forge de
Pour « le silence dans la vallée» j’ai
pleuré. Tu peux pas comprendre. Un
beau Film pour les ouvriers.
J’ai pleuré ce n’est pas
parce que mon Oncle y a travaillé jusqu’à la pré-retraite
comme fondeur, la nuit. C’est pas parce
qu’il a manqué d’y rester, hospitalisé au service des grands brûlés. C’est pas parce que mon père s’en est
fait virer. C’est parce que moi j’ai
entendu le « Vacarme dans la
vallée », en arrivant en France, en 58, sous le couvre-feu. Plus de 20
Usines métallurgiques il y avait. Du
bruit partout. Pleins de copains sont morts avant l’âge de la retraite à la
coursière. Demande à Carmela elle t’en
parlera.
Moi quand j’ai entendu le
« silence dans la vallée »
c’était en 68, pour la fermeture de Thomé, j’y étais pas. J’avais 14
ans en 68. Tu peux pas comprendre t’as
fait l’ENA. J’ai pas fait grand-chose j’ai aidé mon père. Il animait la
grève lui, occupation d’Usines pas des blocages, des occupations ! En
voyant le Film je me suis dit : « si on pouvait avoir le pantin de
Sarkozy l’année prochaine à l’entrée de chaque usine, en chantant Hoé, hoé,
SARKO navigue sur nos sous, avec un 22 mars qui commence en décembre et un mois
de mai au mois de Mars avec 10 millions de grévistes, on lui en fera voir à
Kessler »
Toi tu peux pas comprendre,
Kessler c’est pas ton problème. Toi tu dis « le syndicalisme que
l’on doit combattre c’est celui de SUD ». Moi je te dis « Kessler, c’est le MEDEF. Le MEDEF
c’est le syndicat patronal. Le syndicat patronal c’est ceux qui piquent dans la
caisse de la médecine du travail, qui se logent gratuit pendant qu’on a
l’amiante, qui piquent plus que ça va rapporter la franchise médicale. » N’importe quel manœuvre comprend ça. Pas
besoin de faire l’ENA !
Franchement t’as pas
l’étoffe d’un Mitterrand. Tu te dis socialiste. Mais tu es une injure au
socialisme. Je ne voterai pas pour toi. Je vais même te dire je ferai tout pour
que tu ne sois jamais candidat. J’ai
de la famille, des amis, compagnons de lutte, des vrais socialistes au
parti socialiste, alors je leur dis à Véronique et
à Bénédicte, à Laurent, à Henri,
à Gérard, à Charles Henri… Je leur dis
à tous ceux que j’ai rencontré à
l’Université socialiste de Lomme : en 1903 quand 50 000 ouvriers du
textile étaient en grève à Armentières, à Roubaix, à Tourcoing, Jaurès ne
cognait pas sur les grévistes, il demandait une commission d’enquête pour
améliorer la condition ouvrière. Alors vous les vrais socialistes virez le, ce
gars là ne fera jamais gagner la gauche. Il a perdu 2 fois, il vous a fait voter
Chirac. T’as pas Le PEN t’as Sarkozy. Tu veux Kessler la prochaine fois en
2012 ? Avec Sarko sur un bateau à la tête de
Vivendi ?
J’ai des collègues, des
compagnons, des amis, des camarades, de la famille qui n’aiment pas les patrons.
Ils savent eux que cette année le fisc a fait un chèque de 50 000 € en
moyenne pour les 2400 contribuables les plus aisés du pays. Ils savent que les
3500 foyers les plus
riches de France (sur un total de 35 millions), ont vu leur revenu réel
progresser de 42,6 % au cours de ces huit années alors que les autres voient leur pouvoir d’achat
baisser. Ils savent eux qu’un syndicat ça peut servir.
Il y a des millions de
chômeurs, d’étudiants, de salariés, des retraités, des handicapés, des
invalides, des malades de longue durée qui vivent avec moins que le SMIC. Ils savent qu’un syndicalisme encore plus
affaibli ne fera que répartir les richesses plus favorablement au
patronat.
Il y a des syndicalistes
dans tous les syndicats qui sont sincères, quelle que soit
l’organisation, qui donnent leur temps au service des salariés, des chômeurs,
tiennent tard des permanences, se dévouent à la cause de
Il y a des étudiant qui ont
entendu ton ami Julliard dire qu’il ne demandait pas l’abrogation de la réforme
LRU et qui l’on vu casser la grève en appelant à la reprise sans jamais avoir
appelé à la grève. C’est ce syndicalisme
là que tu souhaites, celui qui fait la bise à Pécresse? Dis le tout de suite ça tombe bien y a des
élections !
Il y a les cheminots qui
t’on entendu dire au parlement que tu était en désaccord sur la méthode, pas sur
le fond. Comme Chérèque qui appelle à la reprise alors qu’il combat toutes les
grèves. C’est ce syndicalisme là que tu
préfères celui qui fait la bise au MEDEF. Tu veux aussi un stylo ? Dis le
tout de suite ça tombe bien il y a des
élections !
Et puis les adhérents de
SUD. Tu sais eux ils ne démissionnent pas pour aller au gouvernement. Tiens au
fait il est représentatif à combien le PS ? T’as perdu combien d’adhérents
depuis les élections ? T’as combien d’adhérents ? Plus que SUD ?
Ne déconne pas ! Tu vas nous combattre. Tu vois, si tes amis te virent pas,
il y a du monde sur le pont pour leur faire
comprendre !
Mais tu sais je suis
vraiment en colère, je vais pas laisser faire tout le boulot aux copains.
Question de dignité. Dans la famille, y
a jamais eu de rentier, chacun fait sa part. Je suis citoyen comme tout le monde
après tout !
J’avais plaqué, les
sectarismes et les divisions politiques, mais là tu es mon obligé. Tu m’as
convaincu. Je vais remettre ça. Ces élections
seront l'occasion de poursuivre la bataille contre Sarkozy, la première occasion
électorale depuis son élection. C’est Besancenot qui sera
content. Tu ne sera pas ravi c’est sur. Je me souviens qu’après 68 Gaston
Deferre avait fait 5 %. Gaston, un gros Besancenot quoi ! Aux municipales les
socialistes nous auront en face à Lille.
T’es sûr qu’ils veulent perdre la municipalité, combattre SUD et tous les
militants syndicaux de base de tous horizons qui répondent à la lutte de classes
que mène Kessler, qui combattent sans relâche contre les expulsions d’enfants de
ROM européens et de sans papiers ?
A Lomme ainsi ça tombe
bien,
j’avais un compte à régler avec un socialiste qui avait promis une table ronde
et qui n’a pas tenu parole aux salariés de ma boite. Et ça tombe bien parce que
les salariés de ma boite, ils savent eux que je tiens parole. Tu devrais te méfier. Le Maire il a déjà
compris il a pas fait l’ENA.
Tu
sais Lomme c’est la mairie où on m’invite chaque
année à l’université
d’été, au nom de SUD. Ça tombe bien cette année j’avais décliné
l’invitation.
Et puis je vais te dire à
Nouzonville, tu sais chez mon père j’ai plein de copains et un Maire
socialiste. J’irai faire un Meeting,
promis. Il a pas fait l’ ENA non plus,
il a compris !
Mais attend je ne suis pas
tout seul à SUD, t’imagines pas. Si tout le monde fait comme moi il va y avoir
du Sport.
Si je suis en colère, c’est
parce que je veux que Sarkozy soit défait, je ne veux pas une victoire que dans
les élections mais je veux gagner contre la régression sociale, pour sauver les
contrats de travail et les statuts des salariés du public, la retraite de mes
enfants et la sécu, l’hôpital public qui a bien aidé mon père, je veux un autre
partage des richesses favorable au monde du travail.
En attendant trêves de
plaisanteries, je continuerai le combat syndical, mais en tant que citoyen,
j’appelle dans tout le Nord Pas de Calais à la constitution du maximum de listes
anticapitalistes, antiracistes, écologistes et pour l’égalité des droits sur
toutes les villes d’importance.
Je lance cet appel
aux :
-
Etudiants victimes de Pecresse et de
ses
-
Salariés du
privé
victimes du Medef et de Kessler ;
-
Salariés du
public
victime d’un pouvoir qui supprime un a un tous les services publics ;
-
Chômeurs et les
intermittents du spectacle victimes des réformes de l’
Unedic ;
-
Malades victimes de la franchise
médicale ;
-
Hospitaliers
victimes
des privatisations, d’une santé malade de trop de restrictions, et de
restructurations, de plans de redressement ;
-
Cheminots et agents des
services publics victimes des mises en
cause de leur retraite, de leur statut,
à s’ unir dans les
élections comme dans les luttes autour de listes « 100 % à gauche pour un autre
partage des richesses »
J’appelle de mes voeux la
gauche du NON à l’Europe de la libre concurrence et de la régression sociale, à
se rassembler dans la diversité, au delà des clivages partisans, à ouvrir une
dynamique dans le cadre de listes pluralistes, paritaires, colorées, jeunes,
indépendantes du Parti socialiste dans toutes les villes, à l’exclusion
des villes où les candidats du PS auront clairement exprimé leur double volonté de soutenir :
toutes les revendications des travailleurs, des chômeurs, des étudiants, des
Roms, des sans papiers, et clairement manifesté leur volonté de reconnaître sans
ambiguïté le fait syndical et donc l’Union Syndicale Solidaires dont est membre
SUD, en demandant officiellement le
départ de Hollande.
A Lille et dans les
communes associées de Lomme et Hellemmes, j’appelle à la construction d’une dynamique
collective dès la semaine prochaine pour construire la liste : «A Lille, Lomme et Hellemmes
Adieu Hollande on
t’oubliera vite, je le répète tu n’est pas Jaurès.
EPILOGUE : Le
jour où l’assemblée examine le code du travail pour le mettre en pièces les 2
dizaines de millions de travailleurs du privé auraient bien voulu t’entendre
comme ils auraient voulu entendre autre chose que le silence assourdissant des
confédérations syndicales. C’est Lionel qui me l’a
dit.
Il
a été viré de
Vladimir
Nieddu
Citoyen sans parti, en colère, syndicaliste en action, abonné à Rouge, à Liberté et au Gaz de France